vendredi

Comment va la douleur…

Certains soirs, on se dit que le mal ne cessera pas, jamais. On passe la nuit à lire la lune, captive dans un œil mort ; on froisse ses draps à réfléchir à la théorie du panda, pour aboutir à la solution de l'esquimau. On cauchemarde. Puis on se réveille, à la recherche du chemin de sable. On est des naufragés du mois d'août en plein hiver, des enfants de la nuit. On s'accroche à la ligne de mots. À ces romans, qu'on aime. À tes mots, à tes romans. Et tu nous laisserais, là, trop près du bord ? Parti dans le Grand Loin. Trop loin. Viens, je soufflerai à ton oreille de poète les trois notes de musique que murmure la nuit à l'heure où le voile se déchire.

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